Commerce extérieur agroalimentaire Très bon début d’année 2011 avec 1,6 milliard d'euros d’excédent

Les livraisons de blé sont très fortes vers l'Algérie et le Yémen. (© Terre-net Média)

L’excédent du commerce extérieur agroalimentaire en février dernier s'élève à 924 millions d’euros. L’excédent des échanges en produits agricoles bruts s’élève à 466 millions d’euros en février 2011. Les ventes de blé tendre, de graines de colza et d’orge sont en forte hausse. Les exportations (1.481 millions d’euros) gagnent 408 millions d’euros (+ 38 %). Le blé tendre (+ 93 % en valeur, + 2 % en volume), l’orge (+ 75 % en valeur, + 10 % en volume), et les graines de colza (+ 142 % en valeur, + 47 % en volume) atteignent des montants inégalés depuis 2007. Les livraisons de blé sont très fortes vers l’Algérie notre premier client et le Yémen qui devient notre quatrième client.

Les exportations d’orge et de graines de colza sont également en très forte hausse vers la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne. La hausse des légumes (+ 26 %), en particulier les pommes de terre, semences de betterave et de légumes, est due uniquement à celle des cours, les quantités exportées diminuant de 4 %.

Sur deux mois L’excédent cumulé depuis le début de l’année atteint 1.583 millions d’euros. Il gagne 598 millions (+ 61 %) par rapport à la période correspondante de 2010, grâce à la forte hausse de nos excédents en céréales et graines oléagineuses. Ils deviennent notre premier excédent devant celui des boissons en moindre hausse. Les produits laitiers et produits à base de céréales participent, pour de moindres montants, à l’amélioration du solde.

Produits agricoles transformés : les exportations progressent de 396 millions d’euros (+ 15 %). Les fortes disponibilités laitières, les cours mondiaux des viandes en hausse conjugués à la baisse de leur offre mondiale, permettent aux ventes de produits laitiers industriels, de fromages et de viandes d’accélérer (respectivement + 20 %, + 24 %).

La hausse des importations de viandes est parmi les plus faibles (+ 5 %), permettant ainsi l’apparition d’un excédent.